9 mars, une journée riche en émotions

Famille et amis, petits et grands, certains venus de loin. Tous, de bleus vêtus, s’étaient réunis dimanche au pied de la Tour Eiffel pour nous souhaiter un bon voyage. Un très bon moment riche en surprises mais trop court à notre goût. Nous aimerions profiter plus longuement de tout le monde mais l’aventure n’attend pas (c’est rien de le dire – à découvrir dans la suite de l’article) et nous avons déjà du retard sur notre planning.

16h : Le cœur serré. Dernière photo souvenir devant la Tour Eiffel puis nous sommes escortés aux portes de Paris où nous rejoignons la coulée verte. Notre objectif pour cette fin de journée : sortir de Paris pour rejoindre le Plessis Paté où nous devons passer la nuit chez ma cousine. Une petite étape de 30km sans difficultés apparentes pour rejoindre la famille pour l’apéro !

17h : Saoulés. Notre évolution sur la coulée verte se fait au rythme des promeneurs du dimanche et est ponctuée de nombreux obstacles. Notre 1er défi : passer les chicanes avec notre trike.

17h40 : Perdus. On a perdu la trace de la coulée verte qui devait nous emmener à Massy. On est à Sceaux.

18h30 : Inquiets. Au milieu du parc Georges Brassens à Massy, nous sommes coincés entre l’A10, la N20 et la N188 sans savoir où nous devons aller. Pour rejoindre une route que nous pouvons emprunter à vélo, nous devons sortir du parc via un petit passage plein de ronces et traverser un fossé. La tige d’un des fanions se casse à ce moment-là. Nous prévenons la famille que nous ne serons pas là pour l’apéro.

19h10 : Confiants. Nous installons l’éclairage sur nos trikes (alors que nous n’avions initialement même pas prévu d’en avoir…). Nous sommes à Longjumeau, nous venons de repérer où nous sommes par rapport à l’itinéraire que nous nous étions imprimé. Nous n’avons plus qu’à suivre les indications à la lettre…

19h25 : Énervés. Nous faisons demi-tour sur la bretelle d’entrée de la N20 (une 2×2 voies), itinéraire vélo conseillé par Google Map.

19h35 : Plein d’espoir. Nous nous engageons dans les zones résidentielles des villages environnants sur les indications des passants et en s’aidant de quelques plans de ville.

21h : Fatigués. Nous arrivons au Plessis Paté. L’heure de l’apéro est définitivement passé mais nous nous requinquons autour d’une bonne table et nous réchauffons autour du poêle.

Nous voulions de l’aventure, nous avons été servi dès le 1er jour !

Les 2 jours suivants auront été toujours aussi ensoleillés mais moins mouvementés . Une fois sorties de la banlieue parisienne, notre périple s’est déroulé sans encombre. Nous sommes rassurés de constater que nous avançons plutôt bien malgré notre chargement (16km/h en moyenne) et contents d’avoir parcouru les 192 km entre le Plessis Paté et Allogny en seulement 2 jours