Dimanche 11 mai – nous passons la frontière albanaise et faisons étape à Shkodër.
À peine la frontière passée, des enfants nous courent après ; première frayeur avec des chiens sauvages (après les serpents en Croatie, ça va devenir ma nouvelle phobie) ; les règles de circulation semblent très approximatives (voir inexistantes) ; nous sommes réveillés par le Muezzin et nous rencontrons nos premières vraies difficultés pour nous faire comprendre (pas moyen d’obtenir 2 kebabs ! Seul Nico en a eu un !) … Nous nous sentons tout d’un coup très loin de l’Europe et nous aimons ça !
Lundi, en route vers Tirana, la capitale. 100 km de route plate au programme (ça faisait un bail qu’on avait pas eu ça!) dont une portion d’autoroute ! La route est jalonnée de magasins de meubles, de stations essence et surtout de stations de lavage. Ici, la voiture c’est sacré, c’est le pays de la merco ! Il doit y en avoir plus au km2 que d’habitants. On en a même vu une qui tirait une charrette dans un champ.
Sur l’autoroute, pas de péage, il est cependant bien précisé que c’est interdit aux vélos, aux tracteurs et aux piétons. On y croisera une camionnette à 3 roues (heureusement que la route est droite), une voiture en contre-sens, des vélos, des mobylettes qui n’avancent pas et des piétons qui traversent… Au milieu de tout ça, on passe quasiment inaperçus avec nos trikes.
Mardi 13 – journée de repos à Tirana où nous rencontrons Iris, une amie de Christophe C. Elle nous fait découvrir le quartier moderne de Tirana avec ses beaux restaurants et ses cafés branchés. Et nous emmène manger notre première birek (une tourte faite avec une pâte très fine et croustillante). Garnie de viande, de fromage, de tomates ou d’épinards, cela va devenir notre en-cas favori pour le déjeuner.
Les 2 journées de route pour rejoindre la Macédoine seront quelques peu éprouvantes. Pas mal de dénivelé mais c’est surtout le retour de la pluie qui nous met un petit coup au moral (dur, dur de repartir le matin quand on doit renfiler nos chaussures mouillées). Après une très très longue journée (pour moi l’une des plus difficiles depuis le début du voyage ), nous passons la frontière macédonienne le jeudi 15 mai.