Trike it Easy http://trikeiteasy.com/ Paris à Bangkok en vélo couché Fri, 24 Apr 2020 19:57:25 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.0.29 Le courrier de mantes (15 avril 2015) https://trikeiteasy.com/2015/04/22/le-courrier-de-mantes-15-avril-2015/ https://trikeiteasy.com/2015/04/22/le-courrier-de-mantes-15-avril-2015/#comments Wed, 22 Apr 2015 12:08:36 +0000 https://trikeiteasy.com/?p=4536 courier de mantes 1

Article du courrier de mantes (15 avril 2015)

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Le progrès (9 avril 2015) https://trikeiteasy.com/2015/04/15/le-progres-9-avril-2015/ https://trikeiteasy.com/2015/04/15/le-progres-9-avril-2015/#comments Wed, 15 Apr 2015 20:19:13 +0000 https://trikeiteasy.com/?p=4531 ARTICLE LE roannais

ARTICLE LE roannais

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L’épilogue https://trikeiteasy.com/2015/02/23/lepilogue/ https://trikeiteasy.com/2015/02/23/lepilogue/#comments Mon, 23 Feb 2015 11:56:13 +0000 https://trikeiteasy.com/?p=4336 Samedi 31 janvier – Après quasiment 3 semaines de VRAIES vacances en mode plage, chaises longues et sieste, nous retrouvons l’agitation et la pollution de Bangkok après une nuit dans le bus. Métro et immenses centres commerciaux nous ramènent brutalement à la vie « civilisée ». Pour parfaire notre réacclimatation, nous nous offrons un déjeuner occidental : fish & chips pour Nico et hamburger pour moi. Nous retrouvons Stella et Angus qui sont restés en pension chez un ami de Xavier (le cousin de Nico). Ils ont l’air plutôt en forme mais redoutent un peu le voyage en avion. D’ailleurs, notre principale préoccupation de la semaine va être de les préparer au mieux en vue de l’embarquement.
Première étape : leur trouver un contenant. Par chance, nous dénichons de supers cartons chez un marchand de vélo. A la base pour des vélos pliants, ils sont solides et semblent assez larges. Deuxième étape : le démontage. En deux temps trois mouvements, Stella et Angus se retrouvent en pièces ! La bonne nouvelle c’est que les cadres tiennent dans les cartons qu’on a récupérés. On arrive à caser dans le troisième carton les 6 roues, les porte-bagages et une sacoche vide. Les fauteuils, eux, seront juste emballés dans du papier bulle. Troisième étape : l’emballage. Grâce aux 2 rouleaux de papier bulle que Véro et Bruno nous ont rapportés et aux différentes mousses qu’on a achetées, on a de quoi bien les emmitoufler. Pas question qu’ils arrivent endommagés à Amsterdam, on a encore quelques kilomètres à faire nous ! Dernière étape : la pesée. Et là c’est le drame ! 64 kg au total contre 60 autorisés en soute… Si tu peux facilement alléger une valise ordinaire en te séparant de la 6e paire de chaussure que tu as prise, celles qui vont parfaitement avec ta nouvelle robe et qui te font des jambes de déesse, et d’un des 3 objectifs photo, celui pour faire spécifiquement de la macro et qui pèse à lui seul 1,5kg ; dans notre cas, c’est un peu plus compliqué. Difficile de faire l’impasse sur une roue ou un porte-bagages… Y a plus qu’à croiser les doigts pour qu’on tombe sur quelqu’un d’indulgent.

Afin de profiter des saveurs de la Thaïlande une fois de retour à la maison, on assiste à un cours de cuisine. Salade de papaye verte, pad-thaï et curry n’ont plus de secret pour nous ! Sans vouloir nous vanter, le pad-thaï qu’on a cuisiné est l’un des meilleurs qu’on ai mangé ! Et puis ça y est, on est déjà vendredi, dernier jour au bout du monde. On fait le plein de soleil et on s’offre un dernier massage thaï. Mais cela ne suffit pas à me détendre complètement, je suis super stressée par le fait qu’on est en surpoids. Enfin les cartons, pas nous ! D’ailleurs, on pourrait peut-être expliquer au comptoir d’enregistrement que comme on est vraiment pas gros, ça compense les quelques kilos en plus de nos bagages… Enfin déjà, on a réussi à trouver un taxi assez grand pour transporter nos 3 gros cartons. Il est à peine 22h quand on arrive à l’aéroport alors que notre avion n’est qu’à 2h. Autant dire qu’on ne passe pas inaperçu avec notre chargement ! Je regarde, envieuse, les passagers qui n’ont qu’une toute petite valise et qui font la queue à l’enregistrement, sereins… Je commence sérieusement à paniquer quand on constate que certaines hôtesses pèsent même les bagages à main. On dépasse largement les 7kg autorisés et pourtant on a mis sur nous un maximum de fringues. On repère certains comptoirs où ils ont l’air moins regardant mais il faut évidemment qu’on tombe sur celui où la fille n’a pas du tout l’air commode. Je retiens ma respiration pendant la pesée des bagages et manque de m’évanouir quand je vois s’afficher 65 kg au total. Là tu fais très vite le calcul dans ta tête qu’à 65$ le kilo supplémentaire, ça fait augmenter le prix du billet d’avion de manière non négligeable ! Mais finalement, même pas besoin de se mettre à pleurer ou de sortir notre argument choc « s’il vous plait, on est venu en vélo depuis Paris », ça passe comme une lettre à la poste ! IDEM pour les bagages à main ! On respire !

Samedi 7 février – 10 mois pour rejoindre Bangkok, seulement 15h pour rentrer. Température à Bangkok : près de 30°. Température à Amsterdam : 5°. Dans ces cas là, tu ne t’attardes pas trop à l’aéroport sinon tu as vite fait de reprendre un vol dans l’autre sens. Mais heureusement, on est attendu. Christophe, Gautier et Eli sont venus nous retrouver pour l’occasion. On n’a pas l’impression qu’on s’est pas vu depuis un an. Si ces premières retrouvailles se sont faites de manière tout à fait naturelles, on se sent dépaysés en découvrant Amsterdam, qu’on connaît pourtant déjà. Ses rues pavées, ses jolies cafés, ses vitrines appétissantes, ses maisons étroites… Nos repères sont un peu bousculés, notre porte-monnaie aussi !
En déballant les cartons, on est heureux de constater que Stella et Angus n’ont pas été endommagés par le voyage en avion. Ils auront survécu à tous les moyens de transport !

Lundi 9 février – départ pour la dernière ligne droite après un mois sans pédaler. Christophe et Gautier ont remis en état leur vélo pour faire un bout de chemin avec nous. Direction Bruxelles. Je vous cache pas qu’on s’était dit qu’après 12000 km, le trajet Amsterdam-Paris ce serait finger in the noise ! Bon en fait, pas du tout… C’est plat et pourtant on avance pas ! Même pas 14 km/h de moyenne pour cette première demi-journée… A ce rythme là, forcément on arrive de nuit et en plus de ça, à moitié courbaturés ! Bref, la remise en route est très difficile. On ne souffre cependant pas trop du froid à part au niveau des pieds. Et les délicieux chocolats chauds surmontés de chantilly et les barquettes de frites surmontées, elles, de mayonnaise nous aident à reprendre des forces. Nos compagnons de route, à parts quelques douleurs aux fesses, s’en sortent comme des chefs. Pourtant on ne les ménage pas : une journée de plus de 100 km, 2 crevaisons pour Nico, une après-midi sans pause et une arrivée encore de nuit. J’en paie moi-même le prix avec un genou très douloureux le mardi soir. C’est en boitant que je suis les autres au restaurant… Malgré tout, on arrive tous les 4 à Bruxelles le mercredi midi. Une petite photo souvenir sur la Grand Place et un dernier cornet de frites et c’est l’heure de se quitter. 30 km après Bruxelles c’est l’heure de nouvelles retrouvailles. Cette fois avec Stéphanie, rencontrée chez Véro au Tadjikistan. Elle nous accueille chez ses parents où nous nous attardons jusqu’au jeudi midi, le temps de reposer un peu nos gambettes. Nous repartons sous le soleil et, après une cinquantaine de km, passons notre première nuit en France près de Maubeuge. Nous y commençons notre tournée gastronomique avec une tarte au sucre préparée par Isabelle et Laurent, nos hôtes du jour. Généreusement testée et largement approuvée !

Vendredi 13 février – départ matinal et dans la fraîcheur hivernale du Nord. Pas question de traîner, on est attendu à la capitale dimanche midi. 2 grosses journées en perspective. Et on découvre que le nord de la France est bien plus vallonné que ce qu’on pensait. Décidément ces derniers km sont durs, durs, surtout quand la pluie s’y met samedi. Mais baguette, galette, religieuse et fromage jalonnent notre parcours pour notre plus grand plaisir qui s’achève samedi soir à Meaux. Mais pas de brie pour le diner ! Nous passons notre dernière soirée au Kyriad autour d’une pizza et devant la télé. Une soirée assez atypique après ces derniers mois.

Dimanche 15 février – dernier jour du périple
8h25 – premier coup de pédale. Les jours où on a réussi à partir avant l’heure qu’on s’était fixé ont été très rares dans le voyage, celui-ci en fait partie. A croire qu’on a hâte d’arriver.
9h – on pédale a toute vitesse sur la nationale, pas très agréable mais efficace. Résultat, on est en avance !
10h15 – pause café-croissant à Sevrans. Toilette turque dans le bar, on n’est pas trop dépaysé !
10h45 – on roule tranquillement à côté des coureurs du dimanche sur le canal de l’Ourcq. Le panneau indique 19 km pour Paris…
11h55 – on vient de passer le périph’, ça y est, on est à Paris ! Le retour dans la capitale se sera fait bien plus facilement que la sortie (cf. notre 1er article). On patiente un peu du côté de la Villette, faudrait quand même pas qu’on arrive avant notre fan club !
12h20 – on pédale en direction de l’Opéra. C’est assez étrange de rouler dans Paris mais nous sommes surtout excités et un peu stressés à l’idée de retrouver tout le monde.
12h40 – on croise Patrice, l’un de nos plus fidèles lecteurs, qui est venu avec son vélo. Il prend le tout dernier cliché de l’aventure, devant l’Opéra de Paris.
12h45 – derniers coups de pédale. Ils sont là. Nous sommes émus. Fin de l’aventure.

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Dernière ligne droite https://trikeiteasy.com/2015/02/02/derniere-ligne-droite/ https://trikeiteasy.com/2015/02/02/derniere-ligne-droite/#comments Mon, 02 Feb 2015 16:55:51 +0000 https://trikeiteasy.com/?p=4295 Jeudi 8 janvier – dernière ligne droite avant Bangkok. Le dos de Nico le fait toujours souffrir mais notre motivation est au top. Sur la route aujourd’hui, on croise de nombreux cyclistes, que des français, dont tout un groupe venu pédaler au Cambodge pendant 3 semaines. Les veinards, ils ont une voiture balais qui les suit avec leurs bagages et assure l’assistance technique en cas de besoin. On fait étape à Sisaphon, dans la même guest-house où on avait passé notre première nuit au Cambodge.

Vendredi 9 janvier – 2 crevaisons sur la roue fatiguée d’Angus çe matin… Décidément le Cambodge semble vouloir nous mettre des bâtons dans les roues pour retarder notre arrivée à Bangkok. Mais nous pédalons comme des petits fous ! Notre vitesse moyenne n’a jamais été aussi élevée. Heureusement car nous perdons 2h à la frontière. Dernier tampon sur le passeport… 1er arrêt en Thaïlande au 7-eleven évidemment ! On prend même une petite photo souvenir avec les caissiers ! Ce soir, grand luxe, l’hôtel nous livre le diner dans la chambre. Heureux de retrouver les saveurs de la cuisine thaïlandaise qui peut être très (trop) épicée. On sacrifie une partie du pain de mie de notre petit-déjeuner pour tenter d’apaiser notre bouche qui semble anesthésiée !

Samedi 10 janvier – 199 km avant Bangkok. On tient le bon bout ! La route n’est pas des plus agréables ce matin, grande ligne droite qui monte et qui descend sans cesse. Un automobiliste nous donne de quoi faire le plein de protéines avec une petite dizaine d’œufs durs (et encore on l’arrête avant de se retrouver avec assez d’œufs pour nourrir toute une équipe de rugby). On quitte l’axe principale pour une petite route. On se retrouve en pleine campagne,les champs de rizières se déploient autour de nous d’un verre profond. C’est plus agréable mais pas d’hôtel à l’horizon. Ou alors c’est écrit en thaï et ils passent inaperçus. On repère une grande maison à plusieurs étages qui a vu de nez a l’air d’un hôtel. Bon en fait, ils vendent du matériel de bricolage ! Mais on a de la chance, l’une des filles parle anglais et nous indique un hôtel à seulement 2km. Ça nous paraît louche quand on voit que la chambre ne peut se louer que pour 3h… Mais pour la dernière nuit, ça fera l’affaire !

Dimanche 11 janvier – hier, on a bien avancé, près de 140 km au compteur. Plus qu’une petite cinquantaine avant d’atteindre notre objectif. Comme pour Istanbul, je redoute un peu l’arrivée à Bangkok à vélo. Surtout que pas mal de cyclistes nous ont dit que ça pouvait être un enfer vu le traffic. Mais cette dernière épreuve est finalement bien plus simple que prévu. Nous réussissons à éviter les grands axes et il y a peu de circulation à cette heure de la journée. Et surtout l’hôtel où nous attend la famille Cochin est situé à l’est de la ville, ce qui nous évite d’avoir à traverser tout Bangkok. Nous parcourons ces kms en nous disant que ce sont les derniers de ce long périple. Nous ne réalisons pas vraiment qu’on est arrivé au bout. Ça aura finalement été plus simple que ce qu’on s’imaginait ! Une petite photo devant le panneau « welcome to Bangkok » histoire de convaincre les éventuels septiques puis c’est l’heure des retrouvailles avec une partie de la famille Cochin. Ils nous trouvent un peu amaigris mais nous ont apporté un best of des produits français : saucisson, foie gras et 1kg de chocolats ! De quoi nous remplumer un peu !

L’heure est maintenant au repos. Le mot d’ordre pour ces prochaines semaines : farniente. RDV début février pour l’épilogue.

]]> https://trikeiteasy.com/2015/02/02/derniere-ligne-droite/feed/ 9 Cambodge : le bilan https://trikeiteasy.com/2015/01/27/cambodge-bilan/ https://trikeiteasy.com/2015/01/27/cambodge-bilan/#comments Tue, 27 Jan 2015 16:59:18 +0000 https://trikeiteasy.com/?p=4285 Du 12 décembre au 8 janvier

  • Temps ensoleillé quoiqu’un peu plus nuageux qu’au Laos. Vent quasi-quotidien.
  • 1107 km
  • 1 voyage en bus entre Phnom Penh et Siem Reap
  • 17 jours de repos
  • 1 poulie cassée sur Angus
  • 1 dos bloqué pour Nico
  • 1 bouteille de Bourgogne

Budget

Budget quotidien : 21,7€/jour pour 2 (sachant que les prix se sont un peu envolés durant la période des fêtes de fin d’année)

Prix moyen pour se loger : entre 6 et 9€ pour une chambre double avec ventilateur et parfois avec de l’eau chaude.
Prix moyen pour manger : entre 2,5 et 3€ pour un plat, autre que du riz ou des noodles sautés, dans un restaurant. Entre 1,5-1,8€ pour un plat dans un boui-boui en bord de route.
Prix d’une cannette de soda : moins de 0,5€
Prix d’une bière : entre 0,5 et 0,8€ la cannette

Contrairement au Laos, les prix ne sont pas du tout homogènes. À 30km d’intervalle, le prix d’une cannette peut passer du simple au double.

Coût total du transport (bus Phnom Penh-Siem Reap et bateau pour les îles) : 70€
Coût total des visites et excursions (inclus coût location scooter et essence) : 50€ sachant que pour Angkor, on a pu racheté le pass 3 jours d’un couple qui ne l’avait utilisé qu’une seule journée. 10$ chaque pass au lieu de 40…

État des routes/ conditions de circulation

Route en bon état excepté à l’arrivée de Phnom Penh et entre Phnom Penh et Kampong Thom.

Après le Laos et la Thaïlande, on a trouvé que les Cambodgiens roulaient particulièrement mal et qu’ils klaxonnaient beaucoup. Rien de comparable avec l’Iran certes mais sur le podium des plus mauvais conducteurs sans aucun doute !

Au niveau des règles de conduite, c’est simple : c’est le plus gros ou celui qui va le plus vite qui a la priorité. Quand un véhicule fait un dépassement, c’est lui qui a la priorité. S’il y a un véhicule en face, c’est à lui de se ranger sur le bas côté pour laisser la place à celui qui double.

Quand un deux roues veut tourner à gauche, il ne se positionne pas au milieu de la route, le long du marquage au sol mais complètement à droite. Comme ça il n’empêche pas ceux qui sont derrière lui d’avancer.

Bref, tout est fait pour que la pédale de frein soit utilisée le moins possible, contrairement au Klaxon. Si pour nous Européens, le Klaxon traduit une certaine forme d’agacement voir d’agressivité, ce n’est pas le cas au Cambodge. Ici, tu klaxonnes avant, pendant et éventuellement après le dépassement mais aussi de manière régulière pour bien manifester ta présence à ceux qui se retrouvent sur ton chemin.

Autre constat : on peut transporter à peu près n’importe quoi sur un scooter. Cochons, vélo, matelas, télé, des cages remplies de poussins… Quand je pense qu’on a loué une camionnette chez Ikea pour emporter notre canapé alors qu’un scooter nous aurait suffit !

Ce qui nous a marqué

  • Même si le Cambodge dispose de sa propre monnaie, le riel, le dollar est très largement utilisé. Dans certains distributeurs, on n’avait parfois pas le choix, on ne pouvait retirer que des dollars. Au quotidien, ça fait travailler le calcul mental : les prix sont annoncés en dollars mais ils te rendent la monnaie en riels ou un mix des 2.
  • Dès qu’on rentre dans un magasin ou une banque, plusieurs employés se pressent autour de nous.
  • on a vu plusieurs fois et à n’importe quelle heure de la journée des femmes en pyjama.
  • C’est sûrement le seul pays d’Asie où le riz n’est pas bon.
  • C’est le premier pays où on voit autant de misère.
  • Malgré tout, les Cambodgiens sont super souriants.
  • Les prix de l’alcool défient toute concurrence. Pour n’en citer qu’un, 4,5€ la grande bouteille de Ricard !
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Une dernière étape majestueuse avec Angkor https://trikeiteasy.com/2015/01/21/derniere-etape-majestueuse-angkor/ https://trikeiteasy.com/2015/01/21/derniere-etape-majestueuse-angkor/#comments Wed, 21 Jan 2015 17:15:12 +0000 https://trikeiteasy.com/?p=4248 Dimanche 4 janvier – on reprend l’année en douceur puisque nous quittons Phnom Penh en bus et non pas en trike. Une journée complète de bus pour atteindre Siem Reap alors qu’il n’y a que 300 km. Je vous laisse imaginer l’état de la route. On est bien contents d’avoir fait le choix de faire ce trajet en bus avec Angus et Stella dans la soute. Surtout qu’à l’arrivée, une des poulies d’Angus casse, plus moyen d’avancer pour Nico… Ça serait quand même dommage que ça s’arrête là alors qu’il nous reste à peine 500 km pour atteindre Bangkok. Enfin pour l’heure, notre préoccupation c’est de trouver une chambre dans la ville la plus touristique d’Asie Sud Est et probablement l’une des plus animées du Cambodge. Le soir, certaines rues sont fermées à la circulation et sont envahies par un flot de touristes et de stands ambulants de jus de fruits.

Ce matin, les taches se répartissent selon des codes établis depuis des siècles : Nico brick,e sur son trike tandis que je m’attèle à la lessive. Nico, enfin devrais-je plutôt dire Mac Gyver, arrive à réparer de manière provisoire la poulie d’Angus. C’est fou ce qu’on peut faire avec du fil et du scotch ! On retrouve ensuite Lili et Danny sûrement pour la dernière fois. On se quitte en se disant que la prochaine fois qu’on se verra, ce sera probablement en Europe.

Mardi 6 janvier – on est debout à 4h30. C’est sûrement la première fois du voyage que le réveil sonne aussi tôt ! La raison : aller voir le lever du soleil sur les temples d’Angkor. On n’est évidemment pas les seuls à avoir eu cette idée là. Malgré l’heure très matinale, il y a déjà un monde fou quand on arrive sur le site. Angkor est un peu ce qu’avait été le Machu Picchu lors de notre voyage en Amérique du Sud. On ne est pas particulièrement passionnés par les vieilles pierres mais ces sites ont bercés notre imaginaire de voyageurs.
6h : l’aube fait sa grande apparition et la silhouette d’Angkor Wat se dessine devant nous, majestueuse. Angkor Wat est le plus grand des temples et le mieux préservé du site. Construit au début du XIIe siècles, il a été conçu pour représenter le mont Meru, la maison des dieux dans la mythologie indienne. Ce n’est qu’au XVe siècles que le temple fut adapté au culte bouddhiste après remaniement du sanctuaire central. Nous continuons la visite avec le Bayon, le temple central de l’ancienne ville d’Angkor Thom, capitale des souverains Khmers au XIIIe siècles. Ils se distinguent par ses tours à 4 visages représentant les différents rois. Nous finissons avec Ta Dom, plus modeste mais surprenant avec ces arbres qui ont enlacé les murs de leurs racines. Le site est célèbre car il a servi de décor à l’une des scènes du film Tomb Raider. A 13h30, on a eu notre dose de vieilles pierres, on reviendra demain pour la suite de la visite.

Finalement, je reviens toute seule car Nico s’est coincé le dos. Décidément, l’équipe Nico/ Angus commence à fatiguer après tous ces kilomètres. Espérons qu’ils vont tenir le coup jusqu’à Bangkok !

]]> https://trikeiteasy.com/2015/01/21/derniere-etape-majestueuse-angkor/feed/ 1 Un vrai panier de crabes https://trikeiteasy.com/2015/01/10/vrai-panier-crabes/ https://trikeiteasy.com/2015/01/10/vrai-panier-crabes/#comments Sat, 10 Jan 2015 17:16:40 +0000 https://trikeiteasy.com/?p=4188 Vendredi 27 décembre – aucune mais alors aucune envie de remonter sur les trikes après cette escale paradisiaque. Lili et Danny prennent la route pour Phnom Penh tandis que nous continuons dans le sud. Après seulement une journée de route, on arrive crevés à Kamput. Notre corps s’était vite habitué à ne plus fournir d’effort ! Mais ceclui-ci a peut-être besoin d’un peu de repos après ces 11000 km. On s’établit dans une guest-house loin des touristes où la pétanque est pratiquée à très haut niveau. Première soirée à Kamput et nous sommes déjà sous le charme de cette ville. Malgré l’afflux de touristes, elle a su garder son authenticité avec ses maisons coloniales décrépies par le temps. On décide d’y rester un peu plus longtemps et de ne pas retourner à Phnom Penh pour la soirée du nouvel an comme prévu.

Le lendemain, on loue un scooter pour explorer les environs et faisons étape à Kep. La principale attraction de la ville c’est le marché aux crabes. Les paniers sont remontés chargés de crabes tout frais. On peut se les faire cuire en direct dans d’énormes marmites qui bouillent sur le feu. En terme de traçabilité, on peut difficilement faire mieux ! Nous les crabes, c’est pas trop notre truc donc on se rabat sur les encornets grillés et les crevettes. Et on finit avec des gaufres fourrées à la noix de coco en dessert. Ensuite direction la plage, celle-ci est moins paradisiaque que celle de Koh Rong Samloen, le sable est d’ailleurs importé d’autres plages. Mais vu la chaleur, on apprécie de pouvoir faire un petit plouf.

Retour le lendemain sur Kamput. Sur la route, de jolies maisons sur pilotis colorées au devant desquelles de grandes bâches sont étalées pour faire sécher le riz. On profite d’avoir le scooter pour se rendre au sommet de la colline du parc du Bokor, depuis lequel la vue est superbe. L’énorme resort (564 chambres et il ne semble pas y avoir un seul client!) et le casino construits au sommet viennent franchement gâcher le paysage. L’ancien casino avec ses murs gris est bien plus séduisant que le nouveau.

On profite d’une dernière journée à Kamput, on flâne dans ces petites rues, on apprécie ses bars confortables, on découvre de drôles de « vélos-carrosses » et on admire un dernier coucher de soleil sur le fleuve.

Mardi 31 décembre – pour bien clôturer cette année un peu hors-du-commun, on passe ce dernier jour sur nos trikes, en route vers Phnom Penh. Nous faisons étape à Takeo, une petite bourgade bien calme. Ici pas de touristes donc aucune festivité prévue pour fêter la nouvelle année. Pour diner, on va dans l’un des seuls restos de ville. La spécialité locale c’est le homard, de quoi finir l’année en beauté ! Malheureusement ce n’est pas la bonne saison, on se rabat sur du poulet. Pas de décompte des 12 coups de minuit, à 22h on est couchés. La bonne année attendra demain matin !

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Mercredi 24 décembre – alors que la plupart d’entre vous doivent être en train de courir les magasins pour trouver le cadeau idéal pour la grand-mère, de farcir la dinde ou d’accrocher les dernières guirlandes au sapin, nous on embarque pour l’île de Koh Rong Samloen. Le ciel est encore un peu couvert à notre goût mais le soleil fait quelques timides apparitions. A peine 1h plus tard, on a quitté l’agitation et les buildings moches de Sihanoukville pour le calme et les petits bungalows de notre lodge. On débarque le sourire aux lèvres, en découvrant ce petit paradis, heureux de ce superbe cadeau de Noël. Pas besoin de beaucoup de lignes pour décrire les quelques jours suivants. Notre activité physique va se limiter à quelques brasses dans l’eau chaude, turquoise et transparente et notre activité intellectuelle à savoir si on va plutôt opter pour le hamac ou la chaise longue pour la sieste ! Côté menu de Noël, je vais cependant moins vous faire rêver. Pas de menu spécial au restaurant du lodge et surtout on a déjà bien profité du déjeuner buffet. Résultat on se contente de quelques chips et amuses bouches pour le dîner. Mais le tout arrosé d’une bonne bouteille de Bourgogne acheté spécialement pour l’occasion à Phnom Penh. On est français ou on l’est pas !

Sinon le petit bungalow, enfin c’est plutôt une case, c’est sympa et ça s’intègre bien dans la nature mais ça laisse entrer un peu trop facilement à mon goût les bestioles et insectes. Les autres essaient de me rassurer en me disant qu’avec la moustiquaire, on craint rien. Mais je le suis moyennement quand je découvre une araignée de taille assez conséquente sur le lit de Danny alors qu’il avait déjà mis sa moustiquaire. La nuit est en effet très longue, je suis à l’affût du moindre bruit suspect. Et comme on a le bungalow le plus près de la forêt, il y en a pas mal. Alors que mes colocataires dorment à poing fermé, je me réveille car j’entends clairement que quelque chose s’est tapé l’incruste sans y avoir été invité. Ça coure sur le sol et semble même fouiner dans l’un de nos sacs… Peut-être le père noël qui vient déposer des cadeaux mais j’ai du mal à croire qu’il se déplace aussi vite. Au réveil, pas de cadeau en effet mais le sac à dos de Lili et Danny déchiré probablement par une souris attiré par l’odeur des bananes séchées (ou alors le père noël avait un petit creux!)

Vendredi 26 décembre – c’est déjà l’heure de repartir et autant vous dire qu’on serait bien resté un peu plus longtemps. Le bateau nous laisse d’ailleurs en profiter puisqu’il arrive quasiment à 18h au lieu de 16h comme prévu.

]]> https://trikeiteasy.com/2015/01/06/noel-bleu-turquoise/feed/ 3 Chaos et KO au Cambodge https://trikeiteasy.com/2015/01/01/chaos-ko-au-cambodge/ https://trikeiteasy.com/2015/01/01/chaos-ko-au-cambodge/#comments Thu, 01 Jan 2015 10:51:47 +0000 https://trikeiteasy.com/?p=4111 Vendredi 12 décembre – nous voilà au Cambodge, 18ème pays du voyage. Pour ce dernier passage de frontière, ils nous demandent quelques bats en plus du prix du visa à mettre dans leur poche. Mais après de 2 ou 3 non fermes, ils n’insistent pas. La première impression que nous avons c’est le chaos ! Il y a un monde fou qui fourmille entre les 2 frontières dont certains qui tirent d’énormes charrettes. Pour ce premier jour au Cambodge, nous roulons jusqu’à Sisophon. Ces 50 km vont nous paraître plus pénibles que les 140 d’hier. Il y a pas mal de circulation, ils conduisent mal et klaxonnent, on a le vent de face et pas de 7-eleven à l’horizon ! Bref, une journée comme on les aime.

Nous arrivons à Battambang le lendemain. Première activité : la recherche d’un hôtel. C’est parfois plus fatigant que la journée de vélo, surtout quand on y passe quasiment 2h comme aujourd’hui. Battambang faisait partie pour nous des étapes de charme mais au premier abord, on n’est pas vraiment séduit par la ville. C’est vrai qu’il y a de jolis bâtiments datant de l’époque coloniale mais leurs façades sont pour la plupart cachées par les enseignes des magasins. Mais c’est vrai qu’il y a du potentiel. Et avec un peu d’imagination, on peut imaginer, comme Marc, que Batambang sera le nouveau Luang Prabang d’ici quelques années. On dîne avec Pascale et Marc au bord du fleuve dans un boui-boui qui propose des nouilles sautées. Quand je vois la micro-assiette qu’on nous sert, j’ai envie de pleurer ! Si on avait été des enfants de 5 ans, ça aurait pu le faire mais là ça risque pas de combler toutes les calories qu’on a dépensées aujourd’hui ! Résultat après ce premier plat, qui pour nous a fait office d’amuse-bouche, on se délocalise au stand juste à côté pour une une seconde assiette de nouilles. Le lendemain, journée de repos. On visite plusieurs temples et faisons un petit tour en vélo jusqu’à des villages traditionnels Khmers. Palmiers, maisons sur pilotis, c’est plutôt joli.

Les 2 jours de route suivants ne sont pas très plaisants, on frôle la crise de nerfs avec les Klaxons. On a remplacé les pauses glaces par des pauses ananas, pas mal aussi. Côté paysages, c’est un peu monotone. Ça ne l’est pas sur la route. On croise des mobylettes avec des chargements toujours plus étonnants. Des cochons sont ficelés les pattes en l’air à l’arrière des scooters tandis que des poules, encore vivantes (mais sûrement très traumatisées) sont attachées par dizaines la tête dans le pot d’échappement ! Quand on s’arrête, on voit des voitures type Espace qui ont réussi à charger quasiment autant de monde que dans un bus, avec en plus un scooter et tout un tas de cartons. C’est folklo !

On arrive à Kampong Chhang le mardi soir sans avoir prévu d’y faire une pause mais on apprend par un couple de français qu’on peut voir des villages flottants. On décide donc de rester une journée. C’est en pirogue que nous découvrons ces étonnantes habitations. Comme à Venise, notre gondolier mène avec dextérité, à l’aide d’une grande pagaie, notre embarcation au milieu de ces maisons posées sur des bambous flottants. Une découverte inattendue et intéressante.

Vendredi 18 décembre – dernière journée de vélo pour arriver à Phnom Penh. Le vent a tourné et cette fois, on l’a dans le dos. On préfère ça ! On retrouve par hasard Pascale et Marc à une station service. On fait les derniers kms avec eux, dans la poussière. A l’image du Cambodge et au contraire du Laos, Phnom Penh est agitée et bruyante. On commence notre découverte de cette grande ville par le temple Ounalom et le Palais Royal. Majestueux et coloré. On profite d’être dans une capitale pour s’offrir une soirée à l’occidentale : Burger King et ciné ! Le soirée a bien failli tourner à la catastrophe quand un mec à moto essaie d’arracher l’iPad des mains de Nico alors qu’il était en train d’indiquer la route au chauffeur de tuk-tuk. Car oui, mieux vaut être équipé d’une carte de la ville pour être sur que votre chauffeur vous emmène au bon endroit ! Le lendemain, direction le marché russe. Appelé ainsi car les Russes le fréquentaient souvent pendant la période vietnamienne. Nous achevons notre séjour à Phnom Penh par une journée d’inactivité quasi-totale. Mais ce soir, on sort ! On retrouve Betty, une néo-zélandaise qui vit ici et qu’on a rencontré via WarmShower. Elle nous emmène dans le quartier le plus animé et le plus touristique. On profite d’une vue superbe sur le fleuve et la ville depuis un bar situé sur le toit d’un hôtel. Puis on dîne au night market de noodles et de salade de papaye. Pour rentrer, même besoin de tuk-tuk, Betty nous ramène sur son cargo bike. À 2 sur le porte-bagage, on ne passe pas inaperçu dans les rues de Phnom Penh.

]]> https://trikeiteasy.com/2015/01/01/chaos-ko-au-cambodge/feed/ 9 Un autre visage de la Thaïlande https://trikeiteasy.com/2014/12/21/autre-visage-thailande/ https://trikeiteasy.com/2014/12/21/autre-visage-thailande/#comments Sun, 21 Dec 2014 16:05:15 +0000 https://trikeiteasy.com/?p=4077 Vendredi 5 décembre – aujourd’hui, on prend la direction de la Thaïlande. Nous avons en effet décidé de faire un crochet par l’est de la Thailande au lieu de se diriger vers le sud pour arriver directement au Cambodge et ce pour 2 raisons. La première c’est que d’après les échos qu’on a eus, la route après la frontière Laos/ Cambodge n’est pas très bon état. La seconde c’est qu’avec cet itinéraire, ça nous donne l’occasion de pédaler dans une partie très peu visitée de la Thailande. D’après le guide, seulement 1% des touristes se rendent dans cette région. On passe la frontière en milieu de journée euphoriques à l’idée de retrouver les saveurs de la cuisine thaïe après un mois de riz gluant au Laos. Et comme on arrive pour l’heure du déjeuner, on commence déjà à saliver ! Mais le Laos semble encore trop proche. On se retrouve à manger une soupe de noodles. Un comble sachant qu’on a essayé de les éviter depuis un mois ! Avant de donner nos premiers coups de pédale sur les routes thaïlandaises, on fait notre première visite au 7-eleven (=le petit supermarché de référence en Thailande). Norte première impression c’est qu’on pourrait se croire en France. Les routes sont nickels et la végétation moins tropicale. Premier stop à Khong Chiam, petite bourgade au bord du Mékong, prisée par les Thaïlandais. Le soir au restaurant, toute une cérémonie autour du roi est diffusée sur les chaînes de télé. On apprend que c’est à l’occasion de son anniversaire. Ça va mobiliser une partie du pays pendant tout le week-end.

Le lendemain direction Ubon. Outre le fait que la Thaïlande nous paraît beaucoup plus moderne que le Laos, les gens sont beaucoup plus avenants. Les gens viennent plus facilement nous parler et nous indiquent spontanément des hôtels et guest-houses. Dans le parc en centre-ville, ça s’active : course à pied pour les uns, baskets pour les autres et même cours d’aérobic en plein air. De notre côté, on a dépensé assez de calories pour la journée, on file avec enthousiasme au marché de nuit en reprendre quelques-unes. On s’y régale en dégustant notre premier pad-thaï (pour les non-initiés : des noodles sautées avec tofu, œufs, soja et servies avec cacahuètes et citron vert) et autres mets asiatiques. Je crois que pour la première fois depuis bien longtemps, je me suis entendu dire « j’ai trop mangé ! » Je sens que ça va me plaire ces marchés !

Les 2 jours suivants ne sont pas aussi sympas que ces 2 derniers : grosse route (une 2×2 voies, ça nous rappelle la Turquie) et pas de marché de nuit. Pour compenser cette monotonie, on se fait des arrêts réguliers au 7-eleven pour une glace !

Mardi 9 décembre – 9 mois de voyage aujourd’hui ! Comme vous avez dû le remarquer le jour de notre « mois-anniversaire », c’est un peu open budget (dans la limite du raisonnable bien-sûr!) Le maître mot de la journée c’est se faire plaisir. Et comme vous l’aurez aussi sûrement noté, c’est pour nous souvent lié à la bouffe. Donc notre premier plaisir pour cette journée, c’est un muffin de chez Starbucks (on était aussi étonnés que vous dans trouver un ici). Et on va être gâtés pour cette journée. À notre pause matinale, on se fait offrir café et fruits du jardin. Au déjeuner, le proprio du resto nous fait goûter un dessert chinois. Et pour finir en beauté, on se trouve même une chambre dans un resort avec piscine. (Une petite mise au point à ce niveau du récit est nécessaire car je vois fleurir dans votre esprit des images paradisiaques, tout droit sorties du catalogue Club Med. Ne vous méprenez pas, le mot resort est utilisé à tout bout de champ en Thaïlande. Nous on n’a pas vraiment vu de différence avec un hôtel, à part que le resort est souvent un peu plus excentré.) il est un peu tard quand on arrive pour en profiter, dommage. Mais comme demain, on a que 50 km à faire, on se dit qu’on partira en fin de matinée histoire d.avoir le temps de faire un petit plouf. Sauf que le lendemain, une fois dans la piscine, je me dis que c’est dommage de ne pas plus en profiter… Nico n’est pas très difficile à convaincre. Résultat, on décide de passer la journée là à se la couler douce ! En plus, on se trouve un petit resto qui sert une cuisine thaïe à tomber. On est étonnés quand la serveuse nous dit que généralement ceux qui viennent ici sont plus intéressés par la carte proposant des plats occidentaux. On a en effet remarqué qu’une importante communauté d’hommes européens, d’un certain âge, semblait avoir élu domicile dans cette ville. Bizarre… La contre-partie de cette journée glande c’est que demain il va falloir rattraper les kilomètres qu’on a pas fait aujourd’hui. C’est l’inconvénient de voyager dans des pays où on est contraints par la durée limitée de notre visa.

Jeudi 11 décembre – 7h30, on est sur les trikes. C’est parti pour 140 km, notre plus grosse journée depuis le début du voyage. Le vent est avec nous aujourd’hui, on avance bien. On a aussi quitté les gros axes pour pédaler sur des routes secondaires au milieu de la campagne thaïlandaise, c’est plus agréable. On arrive à la dernière ville avant la frontière sans avoir le sentiment d’avoir fait autant de km. Comme dirait Nico, on commence à devenir bons ! Au premier hôtel où on s’arrête, la réceptionniste me dit « friends, friends » en me montrant le garage. Je ne comprends pas trop jusqu’au moment où je découvre 2 trikes, les mêmes que les nôtres. Incroyable ! Les premiers qu’on croise depuis notre départ. On rencontre leurs propriétaires, un couple de Lyonnais en voyage d’un an autour du monde. Ils prennent d’ailleurs l’avion dès le lendemain pour l’Australie. On est super contents de pouvoir échanger avec eux. Comme prévu, on retrouve aussi Pascale et Marc qu’on avait quitté au Laos et qui avaient pris un peu d’avance sur nous.

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