Mardi 19 août – Mernoush et sa famille nous accueille à Mashhad, notre dernière étape en Iran. Pas de problème de compréhension puisque Mernoush parle et enseigne le français. Nous sommes impressionnés par son vocabulaire alors qu’elle a commencé l’apprentissage du français il y a seulement 6 ans. Pour parfaire sa connaissance de la culture française, nous lui apprenons à faire les crêpes !
Au programme des visites : le tombeau du poète Ferdosi, le bazar et le mausolée de Haram-e Razavi, un des principaux lieux saints de l’islam chiite. Il attire des millions de pèlerins chaque année puisque il abrite le tombeau du seul imâm chiite enterré sur le territoire iranien. En tant que touristes, nous aurons droit à une escorte bien que nous soyez accompagnés de Mernoush. L’ensemble est immense mais en tant que non-musulman, nous ne sommes pas autorisés à rentrer dans les lieux saints du complexe.
Jeudi 21 août – c’est le début du week-end pour les Iraniens. Mernoush, son mari, Shahab et un couple d’amis nous emmènent loin de la ville pour une balade dans la montagne où nombre d’iraniens viennent chercher la fraîcheur.
Samedi 23 août – après 3 semaines sans pédaler, nous appréhendons un peu de reprendre la route. Mais pas de temps à perdre car nous devons impérativement passer la frontière Turkmène dans 4 jours. Le nombre de km jusqu’à la frontière n’est pas trop important ce qui nous permet de reprendre en douceur. Les paysages sont extrêmement arides et il devient difficile de trouver un coin d’ombre pour pique-niquer. Nous sentons cependant que depuis notre arrivée en Iran, nous avons dû nous acclimater un peu à la chaleur. Les melons qu’on nous offrent sur la route constituent l’essentiel de nos repas. Difficile également dans cet environnement de planter la tente : le sol est extrêmement dur et recouvert de nombreuses plantes à épines qui menacent nos matelas.
Pour le 2ème soir, nous sommes contents de trouver refuge au Croissant Rouge, l’équivalent de la Croix Rouge. Et nous passons notre dernière nuit chez Zenab, la sœur de Mohammed que nous avions rencontré à Mashhad. Une dernière étape très confortable avant d’attaquer le Turkménistan…
3 commentaires pour “Mashhad, une étape francophone”
Laisser un commentaireC’est toujours un grand plaisir de découvrir vos nouvelles aventures à travers textes et photos.
Encore merci de les partager avec nous.
Bonne route, bises et amitiés.
Bonjour, vous ne me connaissez pas, mais moi en revanche, je suis votre aventure depuis le début grâce à une publication likée sur Facebook (c’était à paris)
J’admire votre aventure, et votre courage!!! La barbe de Nico pousse beaucoup! Je me demandais comment faites vous pour manger par terre sans en mettre partout? l’assiette se rapproche de votre bouche? c’est idiot comme question, mais dans quel état fini la nappe à la fin du repas? Merci d’éclairer se point!
Bonne continuation, et surtout bonne route!
Bonjour,
Alors oui la barbe pousse beaucoup! Ca devenait un peu gênant.
Alors pour manger par terre, c’est très simple: l’assiette reste au sol. Par contre on mange souvent avec une grosse cuillère, ce qui rend un peu plus facile la chose. Au final, il y a assez peu de nourriture sur la nappe en fin de repas. C’est un coup à prendre en fait.
Le vrai problème (pour moi) est la position assise car je suis souple comme un bambou!
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