Mercredi 26 novembre – aujourd’hui grosse journée en perspective, 120 km jusqu’à Savannakhet. On est pas encore sorti de la ville qu’on se rend compte que le pneu arrière de Nico commence à se déchirer. 9000 km, ça use, ça use comme dit la chanson ! On décide de procéder à un examen plus approfondi ce soir. Nous quittons la route principale pour emprunter une route secondaire qui longe en partie le Mékong. C’est super agréable, on est au milieu de la campagne et il n’y a aucune circulation. Cette longue journée passe finalement assez vite. Faut dire que maintenant on est super rapide sur du plat ! Une fois arrivés, Nico décide de s’occuper du pneu d’Angus qui montre des signes de faiblesse. Finalement, rien de trop inquiétant. Il échange juste celui de l’arrière avec l’un de l’avant. Si Savannakhet nous a semblé sans intérêt au départ, elle ne manque finalement pas de charme avec ses vieilles demeures décrépits, témoins de l’ancienne présence française. Nous profitons d’une agréable, mais très chaude, soirée attablés à une cantine populaire sur la place principale. Il est plus de 20h et on transpire encore…
La route menant jusqu’à Pakse ne sera pas aussi plaisante car nous devons retrouver la route principale. Rien d’exceptionnel côté paysage mais au moins, on trouve des restos qui veulent bien nous faire du riz sauté, ouf !
Samedi 29 novembre – arrivés à Pakse où on retrouve le flot de touristes ainsi que Pascale et Marc. Pour changer du riz sauté, ce soir c’est riz basmati au resto indien ! Journée très relaxe le lendemain où notre seule et unique activité aura été de nous faire masser.
Lundi 1er décembre – nous troquons de nouveau Angus et Stella contre un scooter pour mettre le cap au sud, direction les îles du Mékong. Sur la route, nous faisons étape à Champassak pour visiter l’ancien sanctuaire khmer qui figure au patrimoine mondiale de l’UNESCO. S’il n’a pas l’ampleur du temple d’Angkor au Cambodge, l’escalier abrupte en vieilles pierres, les frangipaniers en fleurs et la vue sur la vallée donnent un côté magique au site.
Pour rejoindre les îles, nous traversons le Mékong sur une embarcation rudimentaire, pas très rassurant avec le scooter. A peine arrivés sur les îles, nous découvrons un environnement enchanteur. Pour en profiter pleinement, nous nous dégotons un petit bungalow au bord de l’eau où nous passons une bonne partie de notre temps dans le hamac. Nous le quittons malgré tout quelques heures pour faire le tour de l’île et faire une excursion en pirogue pour aller rencontrer les dauphins de l’Irrawaddy. Ces dauphins d’eau douce se différencient de ceux qu’on a plus l’habitude de voir par leur face un peu aplati et leur front proéminent. Les Khmers et les laotiens les considèrent comme la réincarnation d’humains, ils ne sont donc jamais pêchés intentionnellement. Ils ont cependant été victimes de la pêche au filet et à la dynamite et ne sont pas plus de cent désormais à évoluer dans les eaux du Mékong.
Jeudi 4 décembre – Sur la route du retour, nous faisons un crochet en direction du plateau des Boloven pour aller visiter une coopérative de café. Le propriétaire qui parle français nous explique les différentes étapes de la fabrication du café. Nous découvrons également que tous les thés, qu’ils soient noirs, blancs ou verts viennent tous de la même plante ; seul le processus de fermentation diffère. Retour à Pakse pour notre dernière nuit au Laos.
5 commentaires pour “Farniente sur les îles du Mékong”
Laisser un commentairesuper,ce voyage;une experience inoubliable
quant à moi,en tout petit,je reviens du Gujarat où j ai retrouvé avec plaisir,les couleurs de l Inde,son energie et sa vitalité
comme les amis et la famille,je suis avec intérêt votre aventure,même si je m exprime peu sur internet…je ne suis pas née avec !!!
je pense bien à vous et je vous embrasse ,en vous souhaitant un joyeux noel !!et une tres belle nouvelle année
Coucou,
Merci Françoise pour ton message. Si jamais on va en Inde pour un prochain voyage, tu seras notre guide officiel! On te souhaite un joyeux noël également.
A bientôt
Nico
Je suis vos péripéties toujours avec autant de plaisir. Le récit et les photos nous font partager vos aventures toujours au plus près.
Bravo, vous réussissez à nous faire prendre votre exploit pour une ballade dominicale au bois de Boulogne. Tout à l’air si simple et facile.
Juste une petite question: avez-vous trouvez un pneu ou faisait-il parti de votre panoplie du joyeux vélocipédiste prévoyant?
Bises et Amitiés
Salut patrice,
Malheureusement le pneu ne fait pas partie de notre panoplie du joyeux velocipediste. Pour être honnête, nous n’avons quasiment pas de pièces de rechange. Le pneu est comme ça depuis plus de 1000 km. Je pense qu’il tiendra jusqu’à Paris. En tout cas, on va le tenter comme ça.
Nico
J’espère que le père Noël des cyclistes vous entende.
Passer de bonnes fêtes de fin d’année.
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