Du 12 décembre au 8 janvier

  • Temps ensoleillé quoiqu’un peu plus nuageux qu’au Laos. Vent quasi-quotidien.
  • 1107 km
  • 1 voyage en bus entre Phnom Penh et Siem Reap
  • 17 jours de repos
  • 1 poulie cassée sur Angus
  • 1 dos bloqué pour Nico
  • 1 bouteille de Bourgogne

Budget

Budget quotidien : 21,7€/jour pour 2 (sachant que les prix se sont un peu envolés durant la période des fêtes de fin d’année)

Prix moyen pour se loger : entre 6 et 9€ pour une chambre double avec ventilateur et parfois avec de l’eau chaude.
Prix moyen pour manger : entre 2,5 et 3€ pour un plat, autre que du riz ou des noodles sautés, dans un restaurant. Entre 1,5-1,8€ pour un plat dans un boui-boui en bord de route.
Prix d’une cannette de soda : moins de 0,5€
Prix d’une bière : entre 0,5 et 0,8€ la cannette

Contrairement au Laos, les prix ne sont pas du tout homogènes. À 30km d’intervalle, le prix d’une cannette peut passer du simple au double.

Coût total du transport (bus Phnom Penh-Siem Reap et bateau pour les îles) : 70€
Coût total des visites et excursions (inclus coût location scooter et essence) : 50€ sachant que pour Angkor, on a pu racheté le pass 3 jours d’un couple qui ne l’avait utilisé qu’une seule journée. 10$ chaque pass au lieu de 40…

État des routes/ conditions de circulation

Route en bon état excepté à l’arrivée de Phnom Penh et entre Phnom Penh et Kampong Thom.

Après le Laos et la Thaïlande, on a trouvé que les Cambodgiens roulaient particulièrement mal et qu’ils klaxonnaient beaucoup. Rien de comparable avec l’Iran certes mais sur le podium des plus mauvais conducteurs sans aucun doute !

Au niveau des règles de conduite, c’est simple : c’est le plus gros ou celui qui va le plus vite qui a la priorité. Quand un véhicule fait un dépassement, c’est lui qui a la priorité. S’il y a un véhicule en face, c’est à lui de se ranger sur le bas côté pour laisser la place à celui qui double.

Quand un deux roues veut tourner à gauche, il ne se positionne pas au milieu de la route, le long du marquage au sol mais complètement à droite. Comme ça il n’empêche pas ceux qui sont derrière lui d’avancer.

Bref, tout est fait pour que la pédale de frein soit utilisée le moins possible, contrairement au Klaxon. Si pour nous Européens, le Klaxon traduit une certaine forme d’agacement voir d’agressivité, ce n’est pas le cas au Cambodge. Ici, tu klaxonnes avant, pendant et éventuellement après le dépassement mais aussi de manière régulière pour bien manifester ta présence à ceux qui se retrouvent sur ton chemin.

Autre constat : on peut transporter à peu près n’importe quoi sur un scooter. Cochons, vélo, matelas, télé, des cages remplies de poussins… Quand je pense qu’on a loué une camionnette chez Ikea pour emporter notre canapé alors qu’un scooter nous aurait suffit !

Ce qui nous a marqué

  • Même si le Cambodge dispose de sa propre monnaie, le riel, le dollar est très largement utilisé. Dans certains distributeurs, on n’avait parfois pas le choix, on ne pouvait retirer que des dollars. Au quotidien, ça fait travailler le calcul mental : les prix sont annoncés en dollars mais ils te rendent la monnaie en riels ou un mix des 2.
  • Dès qu’on rentre dans un magasin ou une banque, plusieurs employés se pressent autour de nous.
  • on a vu plusieurs fois et à n’importe quelle heure de la journée des femmes en pyjama.
  • C’est sûrement le seul pays d’Asie où le riz n’est pas bon.
  • C’est le premier pays où on voit autant de misère.
  • Malgré tout, les Cambodgiens sont super souriants.
  • Les prix de l’alcool défient toute concurrence. Pour n’en citer qu’un, 4,5€ la grande bouteille de Ricard !